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18/11/2014

Lecture

Goleman, livre, Intelligence émotionnelle, philosophie, maladie, mental, corpsDans l'antiquité, et aussi dans les premiers siècles du christianisme, quand la philosophie se confond avec la théologie, la réflexion porte sur l'interprétation du problème du mal et du bien, et cela restera le point de mire de tout système philosophique, de toute morale, de toute religion. Les stoïciens parlent de deux sortes de maux, et de deux sortes de biens: ceux qui dépendent de nous, et pour lesquels il n'y a rien à demander, et ceux qui ne dépendent pas de nous et pour lesquels l'indifférence tranche tout, car ce qui n'existe pas, ne mord pas. Les choses qui ne dépendent pas de nous ne sont pas de vrais biens, il n'y a de vrai bien que la vertu, et elle dépend de nous. Plus tard, Grégoire le Grand parlera de "la vertu de rectitude", qu'il faut posséder "pour se maintenir dans l'innocence", et il parlera aussi de "la violence bouillante des passions", du mal qui "corrompt les moeurs et s'insinue dans les actes"

A notre époque, on parle d'émotions et de leurs effets sur le psychique et sur le corps, et pour ce qui est "d'actes", on parle de compétences émotionnelles nécessaires pour entretenir des relations, dans le domaine personnel ou professionnel. L'être humain reste le centre de tout problème, malgré qu'il soit arrivé à franchir les limites de sa planète.

J'aime lire les ouvrages de Goleman sur l'Intelligence émotionnelle sous cet angle: une continuité dans la réflexion et le travail depuis toujours sur l'homme, afin de mieux le connaître, de déchiffrer ses motivations, ses sentiments, ses comportements. Voici en résumé quelques pages de cette lecture. 

 

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26/04/2014

Les biais sociaux

intelligence émotionnelle, biais sociaux, inconscient, comportement, cerveau, livreLes diverses études qui se sont intéressées à l'incidence des émotions sur la prise des décisions ont montré qu'une intelligence émotionnelle élevée permet de diminuer les biais comportementaux. 
Néanmoins, la même dimension émotionnelle peut avoir une influence multiple (positive ou négative) sur les mécanismes de décision. En 2005, Greenwich propose une classification selon deux critères: émotionnel / cognitif et individuel / collectif, dont il résulte quatre catégories de biais. Le biais cognitif individuel (ce qui est arrivé était inévitable et prévisible), le biais cognitif collectif (le conformisme collectif ou les croyances communes), le biais émotionnel individuel (la sur confiance des dirigeants, l'addiction, la peur, la cupidité, l'aversion liée aux pertes et aux regrets, la pensée magique, l'optimisme, l'orgueil), le biais émotionnel collectif (l'effet de panique, la pression des pairs). Le courant issu de l'économie et de la gestion considère que les émotions sont néfastes et qu'elles sont susceptibles d'induire des biais sur les décisions. Mais depuis une quinzaine d'années un autre courant se développe à partir de la découverte que le traitement émotionnel de l'information précède le traitement cognitif (Damasio, 1994). Dans ce contexte, l'intelligence émotionnelle représente un champ d'application très large dans le domaine du management: elle devrait avoir une incidence positive sur le leadership, sur la gestion du changement, sur l'adaptation professionnelle, sur la gestion des équipes, et on sait maintenant mesurer son effet sur la performance au travail, et sur le degré de satisfaction des cadres et des employés. 
Le site brainpickings.org présente un ouvrage récent qui nous invite à un voyage dans notre cerveau caché, celui qui est responsable de nos décisions les plus importantes, vues comme le résultat de biais sociaux inconscients. Son auteur, Shankar Vedantam, ancien éditorialiste au Washington Post, au Département du comportement humain, explique comment nos préjugés les plus imperceptibles se glissent à travers notre moi conscient, en menant à des erreurs cognitives subtiles, qui se situent en deçà de la lisière de notre conscience. Nos actions et nos intentions se trouvent souvent en désaccord, et cela va des erreurs financières basées sur des jugements inadéquats, au vote manipulé, ou aux conflits entre des peuples, des nations, des groupes.

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05/06/2013

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Dans les entreprises, le concept de « gestion émotionnelle »,  se développera de plus en plus, à côté de celui de gestion financière ou administrative.  Les  émotions remplissent plusieurs fonctions dans le travail, ce qui fait que les reconnaître et les gérer devient indispensable. Piloter nos émotions (ou développer nos compétences émotionnelles) suppose apprendre à encadrer, à faciliter l’élaboration des dimensions émotionnelles mobilisées par les situations et les relations de travail. Le milieu de l’entreprise a ses propres règles du jeu (compétitivité et performance occupent la première place), et souvent ce milieu peut exacerber nos différences de personnalité et verrouiller des incompréhensions.  Il est vrai que le pilotage émotionnel en situation professionnelle se travaille. Toutefois, avant de s’appliquer à développer ses compétences émotionnelles, il faudra être préoccupé par comment cesser de malmener ses émotions, et ce serait le pas vers une meilleure connaissance de soi.

CEFRO propose du conseil et de la formation  en développement des compétences émotionnelles, à la lumière de la psychologie et de la philosophie, seuls outils pouvant être maniés de manière indépendante. Il s’agit d’entraîner à une réflexion approfondie sur les principes qui orientent, inspirent et animent nos actions,  sur le sens que nous conférons à notre vie et à notre travail, tout cela dans une perspective éthique, la seule à pouvoir apporter des réponses viables et à long termeA une époque où le coaching prouve ses limites dans le formatage des personnalités, c’est la qualité des objectifs et des actions qui est capable de justifier l’existence, en lui conférant aussi bien les raisons d’être, que le plaisir de vivre affirmativement. La grande popularité que connaît la notion d’Intelligence émotionnelle au cours des 15 dernières années dans le domaine de la gestion en Amérique du Nord et par voie d’influence, dans d’autres parties du monde, prouve que le management est sensible à des réponses pratiques.Depuis 2008, CEFRO a proposé et fourni aux participants européens détenteurs d’une bourse Grundtvig un cours sur le développement des compétences émotionnelles dans le monde du travail. 2276150181.2 Cours GRU 2013 février 2014.pdf

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In the business world, knowledge of “emotional management” is quickly becoming a necessary tool, side by side with financial or administrative management. Emotions have a prevalent role in the workplace, which makes their knowledge and management essential. The business environment has its own rule (competitiveness and performance first), and often this can enhance personality differences among employees as well as lead to misunderstandings, Under these circumstances, channeling emotions becomes part of developing one’s emotional intelligence. This process should begin by learning to understand them, which would be the first step to better self-knowledge.

CEFRO offers consultancy and training in emotional competencies, by means of psychology and philosophy, which can truly provide tools for an independent thought process. This means looking deeper and reflecting upon the principles guiding, inspiring and driving our actions as well as the path we choose for our lives and our careers, all from an ethical perspective, the only one capable of bringing long-term solutions. At a time when “life-coaching” has proved to be limited in forming personalities, it is the quality of goals and actions which is capable of justifying and bringing happiness to a positive existence. Despite some criticism brought to materials written on Emotional Intelligence, the popularity and support this subject has had among business management in the United States and other part of the world during the past 15 years proves it can successfully be applied in the workplace. Through training sessions offered provided since 2008, CEFRO has engaged European participants sponsored by the Grundtvig LLP in courses designed to encourage developing Emotional Intelligence in the workplace.